Cladounnet a écrit : ↑mar. 20 mars 2018 5:19
Et d'ailleurs je ne savais même pas qu'il avait roulé pour Ferrari en remplaçant Alesi. ^^
Alesi s'était brisé une vertèbre en essai privé, d'où ce magnifique dessin de Fiszman plus bas
Rín a écrit : ↑mar. 20 mars 2018 5:56
Martini est pour moi , une pilote avec un vrai talent, seulement il n'a jamais eu le droit a une écurie plus forte.
Un peu comme Modena,...
Il a payé sa fidélité envers Minardi. Reste qu'on lui doit la première ligne de Phoenix 90 et le seul tour en tête d'Estoril 89. Je suis d'accord, il méritait mieux. Et c'est encore plus vrai pour Modena, le bonhomme n'a jamais pu atteindre son vrai potentiel, hormis à l'une ou l'autre occasion en 1991.
C.C. a écrit : ↑mar. 20 mars 2018 9:03
Le temps n'était pas a la fête, d'ailleurs Berger devait finir 2ème mais abandonna, volontairement, je ne rentrerais pas dans les détails.
Prétextant je ne sais quel souci technique mais il n'avait surtout plus le coeur à piloter avec son meilleur ami sur le point de nous quitter... Il a bien failli arrêter sa carrière après ça d'ailleurs.
Sinon Larini n'était pas un des meilleurs pilotes Italien de l'époque, pour moi un Modena, un Patrese, voir un De Cesaris dans un bon jour (quand il ne se crashait pas, il lui arrivait (parfois) de rivaliser avec les meilleurs, peu d'en souviennent mais il a failli remporter le GP de Belgique 91 (oui, le fameux), ou au moins finir 2ème, trahi a quelques tours de la fin par sa mécanique) était au dessus, sans parler de Nannini (le seul pilote Italien qui dira non a Ferrari pour rester chez Benetton
) , si il n'avait pas eu son stupide accident d'hélicoptère), je suis sure que Benetton l'aurait gardé aux coté de Schumacher au lieu de changer sans arrêt d'équipier entre 92 et 95...
Il aurait eu l'expérience technique qui aurait aidée a ce que les United Colors ne commencent pas leur déclin en 96
.
Ce pourquoi j'ai cité ces noms-là plus tôt. Et totalement d'accord pour Andrea, sa réputation était justifiée mais il méritait bien une victoire et Spa 1991 aurait pu être ce jour, je cite souvent cette course. Idem en 83 d'ailleurs avec Alfa, ou encore la fin dingue de Monaco 1982. Et ironiquement, ces trois occasions ont été gâchées par la mécanique, non par sa fougue.
Andrea était le Maldonado des 80's-90's, la différence étant qu'il n'a jamais pu gagner, Pastor si.
Nannini tenait tête à Piquet (à l'époque surtout motivé par le gros chèque de Flavio) ce n'était pas rien et oui il a refusé Ferrari, ce qui vu la suite des événements n'était pas un mauvais choix... Je suis d'accord, il aurait probablement confronté Schumacher mais on devine le résultat non ? Briatore a bien viré Brundle fin 1992 alors qu'il était raisonnablement proche de Michael en course (ce qu'il regretta par la suite).
Mais il méritait clairement une vraie victoire et pas celle offerte de Suzuka 89.
Quand a Alboreto, il ne s'est jamais remis d'avoir raté le titre en 85, et sa carrière fut un lent déclin par la suite...
Hélas oui, alors qu'il était un excellent pilote. Ken Tyrrell a constaté qu'il n'était plus le même homme entre ses débuts (81-83) et son retour en 89. Il s'est demandé si le fait d'être père ne l'a pas aussi davantage perturbé que d'autres pilotes.
Au moins il s'est construit une belle carrière en Endurance (Le Mans en 97, Sebring en 2001) avant son fameux crash mortel en essais. Un des premiers cas de pilote de F1 décédé (quelque soit la circonstance) dont j'ai un souvenir clair.