Heikki Kovalainen

Ici on parle des pilotes de F1, des vrais, ceux qui avaient du poûal et de la moustache
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JTarJ
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Heikki Kovalainen

Message par JTarJ » sam. 03 févr. 2018 2:49

Heikki Kovalainen

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Né le 19/10/1981 à Suomussalmi
Finlandais
En couple avec Catherine Hyde
Taille: 173 cm
Poids: 66 kg
Site officiel: http://www.heikkikovalainen.com
Site francophone : http://www.heikki.fr

Statistiques en F1 (MAJ après le GP de Malaisie 2012)
Grands Prix : 92
Courses : 91
Victoires : 1 (Hongrie 2008)
Pôles positions : 1 (Grande-Bretagne 2008)
Meilleurs tours : 2 (Australie & Bahreïn 2008)
Podiums : 4 (Japon 2007, Malaisie, Hongrie & Italie 2008)
Tops 5 : 15
Points : 105
Tours en tête : 43
Tours parcourus : 4789
Meilleur classement au championnat : 7e (2007 & 2008)
Coéquipiers : 5 (Fisichella, Hamilton, Trulli, Chandhok, Petrov)
Équipes : 3 (Renault, McLaren, Lotus/Caterham)
Motoristes : 3 (Renault, Mercedes, Cosworth)
Monoplaces : 6 (R27, MP4/23, MP4/24, T127, T128, CT01)


Palmarès
1999 Karting : FA, 2° / Europe, 3°
2000 Karting : F. SA, 3° / Scandiavia, 1° / Finland, 2°
2001 F. Renault, UK, 4° / F3 Macau, 8°
2002 F3, UK, 3° / F3 Macau, 2°
2003 WS. Nissan, 2° / F1 tests (Renault & Minardi)
2004 WS. Nissan, 1° / Pilote d'essais Renault F1 / ROC, 1°
2005 GP2, 2° / Pilote d'essais Renault F1
2006 Pilote d'essais Renault F1
2007 Titulaire Renault F1, 7e, 30 points
2008 Titulaire McLaren, 7e, 53 points, 1 victoire
2009 Titulaire McLaren, 11e, 22 points
2010 Titulaire Lotus, 20e, 0 point
2011 Titulaire Lotus, 22e, 0 point

Biographie

Ses débuts

Heikki Kovalainen a vu le jour le 19 Octobre 1981 à Suomussalmi, petite ville finlandaise située près de la frontière avec la Russie, dans la province d’Oulu, et pour l’anecdote théâtre d’une des plus grandes victoires de l’armée finlandaise face à l’URSS. A ce jour, il est pilote de Formule 1 pour le compte de l’écurie Lotus.

Heikki a touché son premier volant à l’âge de 6 ans, en empruntant le kart d’un ami. Ce fut, selon ses dires, un véritable coup de foudre pour le pilotage et l’adrénaline de la vitesse.

Heikki commence sa carrière en karting en 1991 jusqu’en 2000 ; il est vice-champion de Formule A finlandaise en 1999 et 2000, puis champion de Scandinavie et vainqueur des Elf Masters Paris Bercy en 2000. Il est aussi élu pilote de l’année 2000 en Finlande.

En 2001, Heikki fait ses débuts en Formule Renault Britannique. Il termine 4ème avec 2 victoires, 2 pôles, 3 meilleurs tours et le statut de meilleur rookie. Il fait la même année ses débuts en F3 à Macau, et termine 8ème.

En 2002, Heikki est intégré au Renault Driver Development et débute en F3 Britannique. Il termine 3ème de la saison avec 5 victoires, 3 poles, 3 meilleurs tours et à nouveau meilleur rookie. Heikki a su montrer dès sa première saison un très fort potentiel et surtout une très grande capacité d’adaptation.

En 2003, Heikki s’attaque aux World Series by Nissan avec une approche précise « Une année pour apprendre, une année pour gagner », et termine vice-champion derrière un certain Franck Montagny avec une victoire et deux poles. La saison suivante, il est champion sans le moindre problème avec 6 victoires, 9 poles et 10 meilleurs tours !

Dès 2004, Heikki participe à des séances d’essais pour Minardi et Renault mais surtout il remporte la Course des Champions en éliminant successivement plusieurs stars établies du sport automobile : le britannique David Coulthard, le français Jean Alesi, le septuple champion du monde de F1 Michael Schumacher puis le quintuple champion du monde des rallyes Sébastien Loeb en finale.


Le GP2, tremplin vers la F1

Dès 2005, Heikki participe au nouveau championnat des GP2 Series, désigné comme l’antichambre de la Formule 1, dans l’équipe Arden Motorsport. Il commence bien avec 3 victoires dans les 10 courses des 5 premiers meetings, notamment lors de la course d’ouverture à Imola et une victoire depuis la 17e place de la grille au Nürburgring, et se met sur la voie idéale dans la course au titre. Cependant, Arden régresse tout au long de la saison et Heikki perd le titre final sur le fil, à Bahreïn, face à Nico Rosberg, de l’équipe ART Grand Prix. Il est donc vice-champion avec 5 victoires, 2 poles et 12 podiums.


2006 : Pilote essayeur Renault F1

En 2006, Heikki doit se contenter du poste de pilote essayeur Renault F1 et participe au développement de la R26 championne du monde en couvrant plus de 25000 kilomètres en essais. En parallèle, en décembre, il remporte la Nations Cup pour la Finlande avec Marcus Grönholm.


2007 : De bons débuts

En 2007, Heikki est titularisé par Renault aux côtés de Giancarlo Fisichella. Cependant, son premier Grand Prix à Melbourne est difficile : Kova ne connaît pas le circuit, ses essais libres sont réduits du fait de problèmes techniques, et finalement ne se qualifie que 13e pour terminer 10e. Il est de ce fait particulièrement critiqué par son patron Flavio Briatore, et souffre de la comparaison avec Lewis Hamilton, auteur de débuts flamboyants sur McLaren. S’il marque son premier point à Sepang, la situation ne s’arrange pas à Bahreïn et il faut attendre Barcelone pour sa première très bonne course où il aurait pu terminer 5e sans des problèmes de ravitailleur lors de ses deux arrêts au stand. Si sa course de Monaco est gâchée par la gêne de Coulthard en qualifications, le déclic a eu lieu lors du GP du Canada, avec une étonnante remontée de la dernière place à la 4ème.

Dès lors, Fisichella ne reprendra jamais le dessus, et Heikki enchaîne sa performance montréalaise avec une très solide 5e place à Indianapolis. A Magny-Cours cependant, alors qu’il réalise sa meilleure qualification, 6e, il est percuté par Trulli au 1er tour à Adélaïde et perd toutes chances de points. C’est le seul mauvais point de cette partie de la saison : Heikki domine Fisichella assez largement et enregistre des performances solides en terminant dans les points 7 fois d’affilée, avec en point d’orgue un fantastique podium à Fuji dans des conditions climatiques particulièrement difficiles (les pilotes ayant dû accepter de courir sans hélicoptère médical, puisqu’il ne pouvait décoller en raison des pluies torrentielles), et malgré des réglages pour le sec. Heikki est donc deuxième en doublant la Ferrari de Kimi Räikkönen, de l’extérieur dans le dernier tour !

Mais Renault veut mettre cette saison à la poubelle et se concentre sur 2008, et il n’y a rien à signaler sur les deux dernières courses, si ce n’est que Heikki connaît son premier abandon au GP du Brésil, un accident causé par une défaillance du train arrière. Sans cela, Heikki aurait été le premier pilote de toute l’histoire de la F1 à terminer toutes les courses de sa première saison. Au final, un lancement difficile mais un beau final pour cette saison 2007 terminée 7e. Malgré cette belle saison, Kovalainen est victime du retour de Fernando Alonso chez Renault, Piquet étant titularisé par contrat. Le finlandais ne peut toutefois pas se plaindre : McLaren-Mercedes l’engage pour remplacer l’espagnol aux côtés de Lewis Hamilton !


2008 : Les occasions manquées

La saison 2008 est donc une occasion de jouer le titre pour Heikki, qui se retrouve dans une écurie de pointe. Dès la première course, son niveau est proche de celui de son chef de file, il perd la deuxième place à cause d’une voiture de sécurité qui le relègue au fond du peloton mais parvient tout de même à terminer 5e après une très belle passe d’armes avec Fernando Alonso. A Sepang, il réussit une très belle course en montant sur le podium après être parti de la 8e place suite à une pénalité sévère infligée aux McLaren. En qualifications, il était parvenu à devancer Lewis Hamilton avec plus d’essence. Au GP de Bahreïn, Kovalainen limite la casse au volant d’une McLaren peu à l’aise sur la tracé de Sakhir, et termine 5e. Cependant, au GP d’Espagne, il est victime de l’explosion d’une jante à 240km/h et s’encastre dans le mur de pneus ! Le finlandais mettra quelques minutes à être extrait de sa monoplace par les commissaires, mais s’en sort bien heureusement indemne.

C’est le début d’une série de poisse : à Istanbul, alors qu’il s’est qualifié en première ligne, il est accroché par Räikkönen au premier virage, doit rentrer au stand à cause d’une crevaison, remonte avec plusieurs beaux dépassements mais ne marque pas de points. A Monaco, le pilote McLaren partait de la deuxième ligne, ou plutôt devait en partir puisqu’il connaît une défaillance du volant sur la grille et doit s’élancer des stands : malgré tout, il réalise une très belle course ici aussi, puis qu’il remonte en dépassant plusieurs sur un circuit où les dépassements sont réputés très difficiles, et est récompensé de ses efforts par un petit point ! Au GP du Canada, Heikki finit 9e, victime du Safety Car, mais sans jamais avoir trouvé l’adhérence sur le tracé particulier de Montréal.

En France, Heikki part de la 10e place, victime d’une pénalité injustifiée et d’une quantité d’essence très forte que d’habitude, mais réalise une course proche du mieux qu’il était en mesure de faire en remontant jusqu’à la 4e place en course sans le moindre abandon devant lui. A Silverstone, Heikki est enfin moins chargé en essence que son coéquipier, et signe la pole avec plus d’une demi-seconde d’avance sur son dauphin Webber, un gouffre, et ce après avoir réalisé le meilleur temps de Q1 et le 2e temps de Q2 ! Cependant, en course, sous une forte pluie, Kovalainen ne conserve que peu la tête de la course et ne termine que 5e tandis que Hamilton vole vers la victoire.

A Hockenheim, il est bien parti pour terminer sur le podium mais le Safety Car le fait rétrograder au 5e rang. Sur le circuit du Hungaroring, célèbre pour ses vainqueurs-surprise, Kovalainen est, pour une fois, chanceux, car après une deuxième place en qualifications, la casse moteur de Felipe Massa lui permet de remporter la première victoire de sa carrière et Heikki devient ainsi le 100e vainqueur de l’histoire de la F1. A Valence, la course est monotone, Heikki part 5e et termine 4e.

A Spa-Francorchamps, sur le plus beau circuit du monde, Heikki réalise sans doute une des plus belles courses de sa carrière : destiné à partir en troisième position, il connaît un problème au départ et rétrograde au 14e rang. Cependant, il double en moyenne un pilote par tour, et se retrouve 7e derrière Mark Webber dès le neuvième tour ! Néanmoins, il l’accroche en tentant de le dépasser et est pénalisé avec la sévérité habituelle des commissaires envers McLaren. Il ressort alors à la 15e place, mais parvient toutefois à remonter, encore une fois, et se retrouve en 6e position à l’entame du dernier tour… avant d’être victime d’une casse de boîte de vitesse. A Monza, Heikki part 2e et assure les points de la 2e place derrière un Vettel intouchable. A Singapour, Heikki est à nouveau victime de l’entrée du Safety Car mais sa course est anonyme.

Sa malchance de 2008 atteint son apogée lors des deux courses suivantes : au GP du Japon, son moteur casse alors qu’il avait d’excellentes chances de victoire. A Shanghai, ses mécaniciens inversent son pneu avant-gauche et son pneu avant-droit sur la grille, et il est victime d’une crevaison lors du 1er relais avant d’abandonner sur problème hydraulique. Lors de la dernière course, au Brésil, il est victime d’un problème lors de son premier arrêt au stand qui lui fait perdre 5 places, et qui le fait ressortir 12e ; il remonte toutefois 7e, et marque deux points, mais c’est peu. Au final, il ne finit que 7e au championnat, ce qui est pardonnable au vu de sa malchance cette saison-là.


2009 : La chute

En 2009, Kovalainen annonce la couleur : cette fois-ci, le titre mondial sera de son côté du garage ! Malheureusement pour lui, on se rend bien vite compte que la couronne des pilotes ne sera ni de son côté, ni de celui de Lewis Hamilton : la McLaren est ratée, et ses pilotes végètent en fond de classement. Le début de saison de Heikki est pour le moins catastrophique, puisqu’il abandonne au 1er tour des deux premières courses : à Melbourne, pris dans un carambolage au 1er virage, il est simplement au mauvais endroit au mauvais moment ; à Sepang, il part en tête-à-queue tout seul au bout d’à peine un kilomètre de course. A Shanghai, Heikki déclare avec humour qu’il aimerait bien finir le 1er tour, mais il fera même mieux puisqu’après une course solide et sans faute dans des conditions difficiles, il termine 5e devant Hamilton. A Bahreïn, le finlandais est transparent tandis que Hamilton temine 5e et à Barcelone, alors qu’il était bien parti, Heikki abandonne sur une casse de boîte dès le 10e tour.

A Monaco, Hamilton part à la faute dans Q1 et prend la dernière place sur la grille, alors que Heikki est 7e ! Une bonne occasion s’annonce pour le finlandais de se mettre en valeur, oui mais voilà, au 52e tour, il part à la faute dans le virage de la Piscine, et à Monaco, une erreur, ça ne pardonne pas… En Turquie, les McLaren sont complètement transparentes et finissent 13e et 14e, avant de toucher le fond à Silverstone où la MP4/24 est clairement la plus mauvaise monoplace avec la Toro Rosso, et où Kovalainen passe assez miraculeusement en Q2. En course, le finlandais fait beaucoup mieux que son coéquipier puisqu’après son ravitaillement, il se retrouve à son niveau, alors qu’il reste un arrêt au britannique. Pour ne pas le gêner, Heikki le laisse passer, mais Bourdais tente d’en profiter : le finlandais et le français s’accrochent. Encore raté.

Après 8 courses, alors que les McLaren se qualifient sans charge d’essence obligatoire (caratéristique spécifique à Q3), le score est de 4-4 entre Kovalainen et Hamilton. Le finlandais, comme l’an dernier, ne devancera jamais son équipier en Q3 par la suite. En effet, au Nürburgring, McLaren apporte une énorme évolution qui amène la McLaren aux avants-postes… mais que celle de Hamilton, Kovalainen devant se contenter de la même qui était tant en difficulté à Silverstone. Les qualifications sont pluvieuses au Nürburgring, Kova commet une petite erreur en début de Q2, tape le mur et doit rentrer au stand, avant de se qualifier in extremis pour Q3 ! Hamilton et Kovalainen sont 5e et 6e sur la grille. En course, Kovalainen va jouer les bouchons, mais grâce à son KERS, va sauver le point de la 8e place, qui restait une très belle performance sans les évolutions apportées pour Hamilton !

Mais à partir de la mi-saison, les performances de Heikki, ainsi que son moral, vont doucement se désagréger. En Hongrie, un an après sa première victoire, Heikki se qualifie 6e et ne termine que 5e alors que Hamilton l’emporte. A Valencia, une erreur au dernier virage lui coûte la pole position pour 32 millièmes de seconde, et il ne finit que 4e ! A Spa, une éclaircie dans ce ciel brumeux, Heikki part 15e au volant d’une McLaren peu à l’aise sur ce tracé, mais remonte jusqu’au 6e rang.

Le reste ne sera que déconfiture, et Kovalainen touche le fond à Monza : qualifié 4e, sur une stratégie gagnante, le pilote McLaren perd tous ses moyens et se fait dépasser par tout le monde au début de la course. Heikki termine 6e alors que les pilotes Brawn, sur la même stratégie, réalisent un doublé. A Singapour, Heikki perd son run sur pneus neufs à cause d’un drapeau rouge et réalise le 10e temps de Q3. Course sans éclat, encore une fois, 7e place à l’arrivée. Rien de mieux au Japon où qualifié 11e, il accroche Sutil en début de course, et finit 11e avec pour seul fait d’armes un dépassement osé sur Fisichella en sortie des stands.

Lors des deux dernières courses, la malchance s’en mêle : à Interlagos, Heikki est envoyé en toupie par Vettel, rentre au stand pour remettre de l’essence, mais est relâché trop tôt par son mécanicien et emporte le tuyau ravitailleur avec lui ! Bien que n’étant en aucun cas responsable, Heikki écopera de 25 secondes de pénalité, sans conséquence car il n’était pas dans les points. Abu Dhabi, dernière course de la saison, la McLaren est largement dominatrice sur ce circuit et Hamilton fait la pole position avec une large avance… où était Kovalainen ? 13e, car encore en panne, et 18e sur la grille avec la pénalité pour changement de boîte ! Le KERS du finlandais tombe en panne pendant la course, il finit 11e…


2010 : La renaissance

A l’issue de cette saison en demi-teinte, Heikki est complètement discrédité et sa cote est au plus bas. Deux possibilités : aller chez Renault dont l’avenir est obscur, et relever le défi Lotus : la marque revient en F1 après 16 années d’absence. Heikki part donc chez les verts aux côtés de Trulli : oubliées la pression et les ambitions de titres, mais le finlandais se sent reconnu à sa juste valeur dans ce nouvel environnement. Mais Lotus est loin, très loin, plus qu’il ne l’imaginait : au début de la saison, les verts sont relégués à plus de 5 secondes au tour des meilleurs, tout comme les Virgin, alors que les HRT sont à 8 ou 9 secondes ! Dans ce contexte, la saison 2010 ne sera qu’une lutte entre les trois nouvelles équipes et leurs six pilotes.

A Bahreïn, qualifié derrière Trulli, Kova dépasse rapidement son équipier, mène le groupe des nouvelles écuries et est de toute façon le seul à voir l’arrivée de la course, car Jarno abandonne à trois tours du but. A Melbourne, le finlandais réalise une nouvelle course solide, notamment en résistant à Schumacher en début de course, évite toutes les embûches et termine au 13e rang, position d’arrivée qui, lui garantira pendant longtemps la place de leader des nouvelles écuries au classement général.

Puis à Sepang, Kovalainen se fait remarquer puisqu’en Q1, les ténors se font piéger par la pluie, et malgré la tardive amélioration de la piste, Hamilton et Alonso buteront sur le temps du finlandais pour une fraction de seconde ! Qualifié 15e sur la grille, Heikki rate son envol et s’accroche avec di Grassi en début de course, ce qui lui causera une crevaison, avant d'être victime d'un souci hydraulique qui lui fera perdre 10 tours. A Shanghai, Heikki se fait remarquer à nouveau, un bon pari stratégique lui permet de monter au 6e rang en début de course, avec en point d’orgue un dépassement opportuniste sur Hamilton ! Il termine la course 14e devant la Williams de Hülkenberg, à la régulière.

Le GP d’Espagne ne restera pas dans les mémoires pour les supporters de Kovalainen, car ce dernier ne participe pas à la course suite à un souci technique. A Monaco toutefois, Heikki réalise une superbe performance, bien plus rapide que les autres pilotes des nouvelles écuries, tenant le rythme de Petrov devant lui, le finlandais est toutefois contraint à l’abandon au 58e tour sur un problème de colonne de direction. Il faut noter que lors de la qualification, Kovalainen avait devancé Trulli ; or, depuis son arrivée en F1 en 1997, jamais l’italien n’avait été battu sur un tour à Monaco !

A Istanbul, qualifié derrière Trulli, Heikki prend l’avantage avant que les deux Lotus n’abandonnent sur problème hydralique presque simultanément. Montréal est une autre course à retenir pour le pilote Lotus : encore une fois, grâce à un bon choix pneumatique, Kovalainen pavient à occuper le 6e rang provisoire, et terminera à la régulière devant la Renault de Petrov, 14e ! A Valencia, Heikki nous fait peur, lorsque surpris par le freinage de la Lotus, Webber décolle sur l’arrière de sa monoplace et s’envole ! L’accident est spectaculaire mais aucune conséquence grave, et aucun pilote ne blâme l’autre. En Grande-Bretagne, les Lotus font une course solide et terminent un tour devant Glock et les HRT, Kovalainen terminant la course dans les échappements de Trulli.

En Allemagne, Heikki est comme à son habitude leader des nouvelles écuries, quand il accroche de la Rosa qui lui prenait un tour, ce qui cause son abandon. Le GP de Hongrie se passe bien pour Heikki, qui finit 1er des nouvelles écuries avec un très beau dépassement de l’extérieur sur Glock. Puis en Belgique, tout comme en Malaisie, Heikki profite des conditions pluvieuses en qualif pour se qualifier en Q2, et même partir 13e grâce aux pénalités ! Malheureusement, il endommage son aileron avant au dernier virage, rentre au stand pour tenter le pari des pneus intermédiaires, une petite pluie s’abattant sur Spa-Francorchamps… et rentrera à nouveau deux tours plus tard remettre des pneus secs ! Ce temps perdu ne l’empêchera pas de remonter les Virgin et Trulli pour terminer sa course leader des nouvelles équipes.

La course de Kova à Monza est frustrante, puisqu’à partir du 4e tour, il est coincé derrière Glock, et restera derrière le pilote Virgin toute la course, faute de vitesse de pointe. Puis à Singapour, il réalise à nouveau une superbe course, en tenant le rythme d’un groupe composé de pilotes tels que Massa et sa Ferrari ou Hükenberg et sa Williams, et en étant toujours dans le même tour que le leader à quelques tours de l’arrivée, tout en devançant Schumacher et Buemi, victimes d’incidents durant la course. Malheureusement, en tentant de le dépasser, le suisse percera le réservoir à essence de la Lotus qui prendra feu, incendie qui sera tranquillement éteint par Heikki lui-même à l’aide d’un extincteur.

Lors de la course suivante, au Japon, Kova décroche la 12e place en course, ce qui conforte sa position au championnat ainsi que celle de Lotus. Ensuite, en Corée, le Grand Prix suivant, il décroche une très bonne 13e place dans des conditions climatiques très difficiles. Les deux dernières courses sont également un succès pour Heikki : avec sa 18e place au Brésil et sa 17e place à Abu Dhabi, il termine à chaque fois 1er des nouvelles écuries, ce qui fait quatre "victoires" consécutives pour conclure la saison ! Au final, Kovalainen remporte le titre honorifique de champion des nouvelles écuries, mais surtout, a réalisé la meilleure saison de sa carrière, en dominant assez outrageusement d'un bout à l'autre de la saison son coéquipier confirmé Jarno Trulli. C'est bien tout ce qu'on attendait de lui !


2011 : La maturité

L’intersaison commence mal pour Kovalainen : à la Course des Champions, après avoir été invaincu lors de la Nations Cup, il affronte Sébastien Loeb en Audi R8 lors de sa première course. Il termine un dixième de seconde derrière, frôle le mur, ce qui brise sa roue et l’envoie percuter le mur opposé avec violence. Heikki perd conscience durant trente secondes, et sa compagne, qui était sur le siège passager, subit une fêlure du bassin. Néanmoins, les essais hivernaux se passent bien pour Lotus, et sont assez prometteurs, malgré des gros problèmes de fiabilité. Contrairement à l’an passé, l’équipe a disputé tous ces essais et le niveau de performance semble bon, conformément à l’objectif de 8e place au championnat constructeurs.

Pourtant, à Melbourne, rien ne se passe comme prévu : les Lotus se qualifient à deux secondes de la Q2, un gouffre ! En course, Kovalainen tient le rythme d’Alguersuari et Perez avant d’abandonner à cause d’une fuite d’eau. Lors des deux courses suivantes, sous des températures plus chaudes, cela se passe mieux pour Lotus. En Malaisie, bien que n’ayant bouclé que quatre tours le vendredi, Kova se qualifie à quatre dixièmes de Maldonado et finit la course à quatre dixièmes d’Alguersuari, qu’il aurait pu dépasser s’il y avait eu un virage de plus. A Shanghai, on assiste à un grand moment puisque Kovalainen réalise une superbe performance en battant Maldonado et Perez à la régulière.

Les mois de mai et juin sont les moins impressionnants de la saison du finlandais. En Turquie, il bat Trulli pour la quatrième fois d’affilée en qualifications, mais une fuite d’huile le prive d’embrayage et de différentiel durant la course. Aidé par les soucis de Heidfeld et Barrichello, Kova réalise l’exploit de hisser sa voiture à la 15e place des qualifications à Barcelone, mais il abandonne en fin de course, sortant de la piste en essayant de rattraper son coéquipier. A Monaco, circuit où Jarno Trulli excelle et était invaincu de 1997 à 2009, Heikki prend le meilleur pour la sixième fois consécutive en qualifications, mais termine la course à quatre dixièmes de l’italien. Montréal voit Kovalainen se faire battre en qualifications pour la première fois de la saison, et abandonner sur rupture de l’arbre de transmission.

Lors du Grand Prix d’Europe à Valencia, les 24 voitures qui débutent la course la terminent : Kova termine logiquement 19e, mais avec presque 40 secondes d’avance sur Trulli ! A Silverstone, aidé par la pluie, le finlandais réédite l’exploit de passer en Q2, mais la course est un désastre, il est trahi par sa boîte de vitesses au bout de deux petits tours, soit son quatrième abandon en neuf courses. Puis au Nürburgring, Chandhok remplace Trulli, et Heikki passe sa course complètement esseulé, la T128 se trouvant dans un no man’s land ! Il termine 16e à deux tours du leader, et deux tours devant l’indien. Au Hungaroring, lors de la dernière course avant la trêve estivale, Kovalainen résiste à Heidfeld, Sutil, Perez et Maldonado pendant 25 tours, bien que ces derniers disposent du DRS et du KERS pour le dépasser, mais il rentre dans le rang par la suite et abandonne sur une fuite d’huile.

Cette course hongroise est un avant-goût de la fin de saison flamboyante du finlandais. A Spa, il s’accroche avec Trulli au premier virage, rentre changer son museau, mais termine devant Barrichello à qui il résiste jusqu’au bout. Lors du Grand Prix d’Italie, à Monza, Kovalainen obtient son meilleur résultat de la saison avec la 13e position à seulement 20 secondes de Barrichello. Singapour est une des meilleures courses de Kova en 2011 : à mi-course, il compte plusieurs dizaines de secondes d’avance sur Alguersuari, Senna et Petrov, et parviendra à finir la course devant ce dernier en réalisant le 13e meilleur tour en course.

Le Grand Prix du Japon, à Suzuka, marque également le début d’une série d’excellents départs de Kovalainen, qui ne bénéficie pourtant pas du KERS. Heikki y gagne quatre places et termine dans le tour du leader à 87 secondes de Button, après avoir été un des seuls pilotes à passer le 130R avec le DRS ouvert en qualifications ! Dans la foulée, en Corée, il gagne trois places au départ, tient un rythme excellent durant toute la course, économise ses pneus, et parvient à terminer devant les Sauber, sans oublier qu’un tour de plus lui aurait certainement permis de doubler Senna. « Seulement » deux places de gagnées en Inde, où Kova monte jusqu’à la 10e place durant son premier relais et termine devant la Williams de Barrichello.

Les deux dernières courses, elles aussi, sont une réussite pour Kova. A Abu Dhabi, après avoir battu Trulli de presque une seconde en qualifications, il gagne trois places au départ et devance Perez, Alguersuari, Maldonado et Senna pendant une grande partie de la course, et finira à trois secondes de ce dernier, sur qui il revenait à grands pas en fin de course. Enfin, à Interlagos, qualifié devant Trulli comme d’habitude, Kovalainen gagne quatre places au départ, et même s’il les perd bien vite, il termine la saison en beauté en battant Senna de 30 secondes et Trulli de 40 secondes. Heikki a probablement réalisé la meilleure saison de sa carrière : non seulement il domine outrageusement l’expert des qualifications qu’est son coéquipier dans cet exercice (16-2 sur l’ensemble du championnat), mais il a régulièrement dépassé les limites de sa monoplace en se mêlant au milieu de peloton quand cela semblait être impossible. Deux ans après son éviction de chez McLaren, la cote du natif de Suomussalmi est enfin remontée.

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knails
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Re: Heikki Kovalainen

Message par knails » mer. 10 avr. 2024 9:41

On lui souhaite de bien se remettre https://fr.motorsport.com/japan-rally/n ... ock-anchor
Forza Scuderia ! Keep Fithing Schumi

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