L'IndyCar est parfait pour ça. Chaque catégorie a ses atouts, ses défauts et donc ses intérêts. Le problème de la F1 est plutôt que les inégalités se sont trop creusées (à pas mal de niveaux).
Poncho a écrit : ↑dim. 02 août 2020 5:07
Thrustmaster a écrit : ↑dim. 02 août 2020 4:49
BON, on peut le dire cette fois que Lewis a le c** verni à ras bord ??
Attention aux turbulences que tu vas provoquer avec cette affirmation par ailleurs justifiée selon moi
J'en étais bien conscient, et je ne suis pas déçu.
loebfan a écrit : ↑dim. 02 août 2020 5:21
Moux a écrit : ↑dim. 02 août 2020 5:09
Il est évident qu’il a eu de la chance.
Bottas crève, il finit P11.
Sainz crève, il finit P13.
Verstappen s’arrête par prévention.
Hamilton crève, il finit quand même P1.
Non, pas juste "de la chance". "Cul verni à ras bord", et même "le plus chanceux de l''histoire du sport" selon Cornaboyzzz. Soyons justes sur les termes, écoute donc les personnes modérées, pas un type qui exagère comme moi, voyons. Non
au mieux, on peut sortir l'expression "de la chance sans son malheur". Mais oser dire qu'un type qui a une crevaison qu'il est chanceux parce que c'est proche de l'arrivée, faut pas avoir froid aux yeux quoi...
Bottas même voiture que Lewis, arrêté au même moment avec les mêmes pneus, crevaison plus tôt... il a moins bien géré.
Sainz mais la comparaison quoi... Sainz finit P13, en étant beaucoup plus proche du ventre mou, c'était évident. Norris n'a carrément pas crevé, on dit rien sur lui ?
C'est la chance qui a forcé Verstappen à stopper ?
Hamilton domine la course et la gagne... Je répète ce que je dis parce que c'est toujours aussi vrai : Même gymnastique "mentale" foireuse que pour le Brésil 2008. Plus de polémique parce qu'il a eu un petit moment de malchance qui au final ne change rien que si il avait juste gagné sans ça.
Je te réponds ici car mon raisonnement initial est proche de ce que dit Moux dans le post que tu cites (sauf pour Max où ils s'arrêtent aussi pour avoir le MT). Et encore, pour moi je pense surtout à Bottas, car Sainz est sur une voiture différente.
Déjà, quand je parle de chance sur cette course, c'est par rapport à Bottas. Pas par rapport à Verstappen, ni au fait que Lewis gagne la course
in fine car il fait une très bonne course, avec un Bottas qui a eu un très bon rythme, ça a un peu été omis ici (de ma faute, certes
). Pour moi Hamilton a de la chance dans la différence finale par rapport à Bottas. C'est "peu", mais dans l'optique du championnat c'est quand même beaucoup.
Le timing des crevaisons est extrêmement proche, puisqu'à un tour et quelques virages de différence : Bottas crève, Sainz crève, Hamilton crève (dans cet ordre chronologiquement, mais en distance de course c'est plutôt : Sainz crève, puis Bottas puis Hamilton je pense). Bref, à cinq kilomètres près c'est la même. Mais cinq kilomètres c'est beaucoup. Toutefois ça me semble audacieux de tout de suite mettre cela sur le compte d'une meilleure gestion des pneus (même si c'est possible). Bottas et Hamilton n'étaient pas le coude à la portière, en témoignent les meilleurs tours sans cesse échangés. Bottas a vraiment souffert de l'air chaud de son coéquipier puisqu'il est très longtemps resté sous les deux secondes, à part sur la fin où il devait commencer à gérer (pas assez ?). Mais compte tenu de ce handicap d'air chaud, il a vraiment bien géré ses pneus aussi, puisqu'il n'a crevé que cinq kilomètres avant.
Je trouve sur cette course que c'était kif-kif, et que Hamilton aurait bien pu crever avant Bottas. Ou en même temps.
Bien sûr, il y a un facteur gestion ;
bien sûr, il y a des facteurs d'usure, de trajectoires, de petites différences dont on n'a pas conscience et qui expliquent le pourquoi. Mais la question ici, à mon avis, n'est pas le pourquoi, car les deux ont crevé à un intervalle minime au regard de la distance de course et sur une durée de vie quasiment égale sur le pneu, puisqu'ils se sont arrêtés le même tour. Le fait est que Bottas a dû rouler un tour complet et s'arrêter au début du dernier tour, pour finir hors des points, alors que Lewis a crevé dans le dernier tour et a pu terminer sans s'arrêter tout en gardant une bonne position (premier ou deuxième peu importe à ce stade). Oui, je trouve cela chanceux. Vraiment chanceux.
Alors dans mon message initial j'étais plutôt salé, un peu parce que oui je trouve que Lewis est globalement verni dans ses années Mercedes sur les situations de course ; mais surtout parce que cette année la lutte pour le titre était un minimum possible, que ça donnait un minimum de suspense et d'intérêt car Bottas semble être plus à l'aise en rythme de course avec cette monoplace, et que ce fait de course en faveur d'Hamilton met tout ça par terre et que ça m'énerve.
De dire que Lewis a été très chanceux sur le timing de sa crevaison n'enlève rien au mérite qu'il a par ailleurs sur l'entièreté de ce week-end (jusqu'en Q1, il n'avait pas le rythme de Bottas mais a encore réussi à mettre tout dans le bon ordre au bon moment).
loebfan a écrit : ↑dim. 02 août 2020 5:21
Par contre Leclerc n'a jamais pu lutter pour le podium, mais il monte sur le podium grâce à la crevaison de Bottas, je vois qu'encore personne n'en a parlé ? Ah ben non il est chez Ferrari pardon.
Évidemment que son résultat est chanceux. Comme les Renault qui ont aussi gagné deux places qui ne reflètent pas leur niveau. Toutefois ces pilotes-là n'ont pas crevé, et ce n'est pas dit que cela allait leur arriver (les Renault avaient d'ailleurs des beaux pneus sans cloques en fin de course, en comparaison de leurs adversaires directs). Mais peut-être que si, sauf que là ça devient plus compliqué à analyser.